mercredi 7 septembre 2011

Respect














La  gueuse Parfumée
Vivre en Provence a toujours été un problème d’eau, de terre et de sécheresse. Pour accéder à l’eau lorsque l’on ne se trouve pas en bordure de rivière il faut forer souvent à plus de cent mètres de profondeur pour trouver une nappe phréatique. Les fortes pluies ravinent les collines et accumulent la terre sur de faibles surfaces en aval, la colline n’est que roche et cailloux, le soleil d’été brûle tout.
L’expansion démographique a poussé les provençaux à travailler les flancs de colline en terrasse pour survivre. Une folie pure, lorsque vous prenez une pioche pour creuser le sol, il y a plus de chance qu’elle rebondisse sur la roche que de s’enfoncer. C’est un travail énorme pour un espoir de revenu misérable, ils devaient crever de faim pour en arriver là. Un travail impossible pour une seule famille, il leur a fallu sans doute s’unir en communauté pour réussir cet exploit herculéen.
L’intérêt de cette histoire est que les hommes s’unissent pour la survie jusqu’à l’exploit et se divisent pour la vie jusqu’au crime.
Le Messie et les morts de faim.

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